Olivier Russbach

COMMUNICATION JURIDIQUE

... C'est illégal --- On n'a pas le droit --- Il est interdit d'interdire --- Un jour viendra, les dictateurs n'auront plus le droit --- Demain, le droit international  --- T'as pas l'roit --- Mais de quel droit ? ---- Le droit au droit --- L'arme du droit --- La sécurité d'Israël et le droit des Palestiniens --- Le droit facultatif --- Les résolutions non contraignantes --- Situation, avis juridique et jugement --- Organe suprême de l'ONU ---Présumé innocent --- Présumé activiste --- Guerre contre le terrorisme --- États voyous médias rebelles --- États rebelles médias voyous --- État de droit / état de droit --- État décrété par l'ONU --- droit à un État --- Équité, et qu'État et qu'etc...


 

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Les expressions qui font appel au droit sont envahissantes dans l'écriture médiatique et militante, qui pourtant maîtrise mal la langue de droit.

        La section Communication juridique de ce site fait le lien entre ses sections Nomologie et Philologie du droit et des conflits.

        Dans la section Nomologie, on trouvera au fur et à mesure des développements du site, une réflexion sur l'étude de la loi (qu'étudie-t-on quand on étudie la loi ?).

        Dans la section Philologie du droit et des conflits, on interrogera la lecture du droit induite par l'écriture du droit (comment le narrateur conduit le discours du droit là où il veut que son interlocuteur soit lui-même conduit ?).

 

        Que dit le président François Mitterrand quand, à la veille de l'opération « Tempête du désert », il évoque le « mandat » qu'aurait reçu « la communauté internationale » de l’« organe suprême de l’ONU », quand, à proprement parler, le Conseil de sécurité n’est pas organe suprême et n’a donné aucun mandat ?

        Que dit Mario Bettati, le père juridique du « droit d’ingérence », lorsqu’il assure que « le mot humanitaire était absent du vocabulaire employé par le Conseil de sécurité de l’ONU avant les années 1990 » (années de l'invention du nouveau droit d’ingérence) quand le Conseil de sécurité a, au contraire, systématiquement utilisé l’expression « violations graves du droit humanitaire » (par l’Iran et l’Irak) dans les années 1980 ?

 

        Comment les manipulations du récit juridique influencent-elles la représentation du droit ?